Une passion sans frontières
La boxe thaïlandaise est, avec le football, le sport le plus populaire du pays. Les télévisions diffusent des combats 5 jours par semaine ; les résultats des principaux matchs sont publiés dans les journaux. La boxe classique est également très populaire, le pays ayant même produit plusieurs champions du monde, tous passés par la boxe thaïlandaise. Il n’est donc pas étonnant qu’un jeune de 7 ou 8 ans veuille s’entraîner pour devenir l’un d’eux ; et beaucoup le font dans des centres à travers tout le pays. La plupart des capitales provinciales ont leur propre ring, mais le rêve de chaque jeune boxeur est de combattre à Bangkok, au stade Lumpini ou au stade Ratchadamnoen, les plus grands du pays.
Les combats ont lieu chaque soir, alternativement dans l’un de ces stades. Le prix des billets varie en moyenne entre 220, 440 et 1000 bahts, bien que certains soirs ils puissent atteindre 2000 bahts. Lors de soirées spéciales au Ratchadamnoen, des réductions intéressantes sont proposées, avec des prix de billets à partir de 500 bahts. Les combats commencent à 18h30, d’abord avec les boxeurs moins expérimentés, puis le combat principal débute vers 21h00.

Le combat dure 5 rounds de 3 minutes, avec des pauses de 2 minutes chacune. Avant le combat, les boxeurs exécutent la danse appelée « wai kru » (hommage au maître) pour montrer leur respect à leur entraîneur. Cette danse symbolique est également un excellent échauffement. Vous remarquerez que les boxeurs portent un bandeau et des bracelets. Le bandeau, appelé « mongkhol », est censé porter chance car il a été béni par un moine ou l’entraîneur.
Dans la vie des Thaïlandais, le respect du bouddhisme et du corps enseignant occupe une place importante. Le bandeau, à la fois porte-bonheur et objet sacré, est retiré personnellement par l’entraîneur après le « wai kru » et par personne d’autre.
Les bracelets, qui protègent les boxeurs, sont également retirés après le combat. La victoire s’obtient par KO ou aux points. Trois juges déterminent qui a gagné le round et celui qui remporte le plus de rounds est déclaré vainqueur. L’arbitre joue évidemment un rôle essentiel, car la sécurité des combattants dépend de ses décisions.

Boxe thaïlandaise
Le Muay Thai en Thaïlande, vous en avez sûrement déjà entendu parler ou l’avez vu à la télévision : des coups de poing et de pied impitoyables, des coudes tranchants, de puissants combats de lutte et de subtiles feintes… Mais assister au spectacle des combattants qui se battent sous les acclamations, accompagnés par un ensemble d’instruments à percussion et à vent, c’est encore mieux. Bienvenue dans l’univers de la boxe thaïlandaise (Muay Thai), un art martial unique dont tous les Thaïlandais sont fiers.
Son histoire est étroitement liée à celle du peuple thaïlandais. Bien que pacifique, ce peuple a dû, au fil des siècles, défendre son territoire contre les agressions étrangères. Ils développèrent une forme de combat rapproché, à mains nues, adaptée aux terribles batailles qu’ils durent mener sur tous les terrains. Au fil du temps, il devint un rite de passage pour les Thaïlandais d’être formés à cet art martial. On raconte que le grand roi Naresuan (1555-1605), l’un des plus célèbres héros de guerre, était lui-même un excellent boxeur. Sous son impulsion, la boxe thaïlandaise devint un entraînement militaire.

Un autre moment important de son histoire fut la victoire de Nai Khanom Tom sur 10 boxeurs birmans en 1767. Fait prisonnier lors de la défaite des Thaïs en 1767, il fut choisi pour combattre en présence du roi des Birmans. Après sa victoire, il fut libéré et rentra chez lui en héros.
Autrefois, ce sport était dangereux, sans aucun équipement de protection ; de simples cordes enroulées autour des poings des boxeurs faisaient office de gants. Au fil des années, des règles ont été introduites pour ce sport, conformément aux réglementations internationales de la boxe. Ces derniers temps, ce sport attire de nombreux supporters venus de l’étranger ; des cours d’entraînement sont organisés aux États-Unis et dans les anciennes républiques soviétiques.
En 1995, le Conseil mondial de la boxe thaïlandaise fut créé afin de promouvoir ce patrimoine national dans le pays et à l’international. Lors de la conférence organisée cette année-là, 78 pays membres votèrent pour la création d’une école de formation destinée à enseigner tous les aspects de ce sport. Le Muay Thai Institute fut fondé en 1997 et est la seule institution accréditée par le ministère de l’Éducation.
Une passion sans frontières
La boxe thaïlandaise est, avec le football, le sport le plus populaire du pays. Les télévisions diffusent des combats 5 jours par semaine ; les résultats des principaux matchs sont publiés dans les journaux. La boxe classique est également très populaire, le pays ayant même produit plusieurs champions du monde, tous passés par la boxe thaïlandaise. Il n’est donc pas étonnant qu’un jeune de 7 ou 8 ans veuille s’entraîner pour devenir l’un d’eux ; et beaucoup le font dans des centres à travers tout le pays. La plupart des capitales provinciales ont leur propre ring, mais le rêve de chaque jeune boxeur est de combattre à Bangkok, au stade Lumpini ou au stade Ratchadamnoen, les plus grands du pays.
Les combats ont lieu chaque soir, alternativement dans l’un de ces stades. Le prix des billets varie en moyenne entre 220, 440 et 1000 bahts, bien que certains soirs ils puissent atteindre 2000 bahts. Lors de soirées spéciales au Ratchadamnoen, des réductions intéressantes sont proposées, avec des prix de billets à partir de 500 bahts. Les combats commencent à 18h30, d’abord avec les boxeurs moins expérimentés, puis le combat principal débute vers 21h00.

Le combat dure 5 rounds de 3 minutes, avec des pauses de 2 minutes chacune. Avant le combat, les boxeurs exécutent la danse appelée « wai kru » (hommage au maître) pour montrer leur respect à leur entraîneur. Cette danse symbolique est également un excellent échauffement. Vous remarquerez que les boxeurs portent un bandeau et des bracelets. Le bandeau, appelé « mongkhol », est censé porter chance car il a été béni par un moine ou l’entraîneur.
Dans la vie des Thaïlandais, le respect du bouddhisme et du corps enseignant occupe une place importante. Le bandeau, à la fois porte-bonheur et objet sacré, est retiré personnellement par l’entraîneur après le « wai kru » et par personne d’autre.
Les bracelets, qui protègent les boxeurs, sont également retirés après le combat. La victoire s’obtient par KO ou aux points. Trois juges déterminent qui a gagné le round et celui qui remporte le plus de rounds est déclaré vainqueur. L’arbitre joue évidemment un rôle essentiel, car la sécurité des combattants dépend de ses décisions.
